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Depuis
sa création en Février 2014 par cinq États du Sahel : Burkina
Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad, le G5 Sahel se met
progressivement en place. Le G5 Sahel ou « G5S » est dit
être : « un cadreinstitutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale enmatière de politiques de développement et de sécurité ».
Bien que tous
ces pays appartiennent déjà à des ensembles régionaux différents, le G5 Sahel
était facile à réunir, en fonction d’une homogénéité entre ses peuples et la
position géostratégique de la région qui se veut être le nid de la radication
de la jeunesse africaine favorisant ainsi le développement d’activités
terroristes. La région offre malheureusement la facilitation de l’émigration des
jeunes ouest africains vers l’Europe, par les routes méditerranéennes, sans
oublier que le Sahel connaît des conflits ethniques latents et une insécurité
grandissante née de plusieurs facteurs dont la question de la gestion d’eau, causée par les
changements climatiques.
Avec
une telle fragilité de ses Etats, l’examen des questions liées au dividende
démographique semble devenir une priorité en Afrique pour, non seulement convertir
la force et la poigne des jeunes (surtout lettrés) dans leur activisme pour un
bien-être en une force ouvrière, mais aussi concentrer leurs efforts sur une
approche plus globale de la gestion de la chose publique, au triple niveau de
la gouvernance étatique: politique, économique et sociale.
Dans
la quête des solutions pour une meilleure de gouvernance politique, la garantie
de la pratique démocratique dans tout son ensemble, la réalité de l’alternance et de la transparence lors des élections, la promotion des
droits civils et politiques les plus basiques sont autant de sujets qui pourraient
positionner la jeunesse comme le plus fort maillon et avant-gardiste de la
société. Le volontariat d’une jeunesse, si bien formée et engagée, peut aider à
s’assurer que le droit de vote de tous les citoyens est respecté et sécurisé.
En
matière de gouvernance économique, une plus grande part de la résolution des
questions peut être dévolue à la jeunesse qui peut aider à trouver des
solutions durables à la lutte contre les crimes économiques, développer
l’économie rurale, renforcer
l’efficacité de l’administration publique, réduire les dépenses liées à la
santé publique (par exemple) tout en se basant sur leur sens d’imagination, d’innovation
et de créativité.
Sur
le registre de la gouvernance sociale, il est possible de réussir à convertir
les jeunes, grands bénéficiaires des services sociaux de l'Etat, en acteurs,
catalyseurs et leaders des initiatives de haute portée sociale, dans le sens
d’une « auto-autonomisation » pouvant être dupliquée et
élargie. Pour ce faire, la jeunesse de chaque Etat, qu’elle se trouve à
l’intérieur du pays ou dans la Diaspora, pourrait faciliter un transfert de
compétence et de valeurs qui véhiculent le travail, l’amour de la patrie, le
sens de la collaboration, de la diversité et de la tolérance entre ethnies, classes et
castres sociales.
Pour
y arriver, il requiert, tout banalement, que la jeune génération actuelle,
mieux que par le passé, s’approprie les questions d’importance majeure pour la
région à laquelle elle appartient et prenne ses responsabilités, tel qu’exige l'article 26 de la Charte
africaine de la Jeunesse. !
C’est
dans ce contexte que loin des grands et sporadiques fora dont les résultats
font encore attendre, Zayrah Africa, une Agence
de développement
créée et gérée par des jeunes africains, à travers sa coordination régionale
« Zayrah Sahel », a pensé à une mobilisation CONSTANTE, MENSUELLE des
jeunes de la Diaspora de la Région du Sahel, au cours des « Samedi du Sahel ».
Le simple but de cette initiative est d’accroître durablement la participation
et la contribution des jeunes aux efforts de gouvernance de leurs pays
respectifs et de la communauté.
Pour sa première édition prévue le 30 de Septembre 2017 à Dakar à l’Institut Africain de Management
(IAM), le « Samedi du Sahel » articulera les discussions autour de : «
comment tirer profit du dividende démographique dans la région du Sahel pour
renforcer sa gouvernance ». Ce sera une conférence – débat suivie de propositions, de recommandations et
surtout d’engagements des participants à aider, même à un niveau micro, à
l’édification d’une meilleure gouvernance, tant politique, économique que sociale,
au sens de la Charte Africaine de la
Démocratie, des Elections et de la Gouvernance.
Ce numéro 1 des « Samedis
du Sahel », qui regroupera des membres de la société civile,
d’universitaires, de chercheurs, d’autorités politiques et étatiques et
d’organisations de jeunesse de la région du Sahel et du Sénégal, permettra de
proposer des recommandations pertinentes à l’endroit des décideurs pour une
meilleure capture du dividende démographique dans la région afin de renforcer sa
gouvernance.
Il faut souligner que ce sujet
de discussion entre dans le cadre du thème de l’année 2017 de l’Union
africaine, intitulé : « Tirer pleinement profit du dividende démographique
en investissant dans la jeunesse ».
Zayrah Sahel
est membre de la société civile Ouest et est basée au Sénégal. Il fait partie
du réseau de Zayrah Africa basé en Afrique du Sud et présent en au Mozambique,
en Tunisie, au Bénin et au Cameroun (à travers Zayrah Foundation). Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Coordonateur de Zayrah Sahel, Monsieur Michael MATONGBADA par email : info.zayrahsahel@gmail.com ou par téléphone : +221 77 476 79 46.