L'affaire "Ciarath Aladja" (de son vrai nom Julienne Ahouéfa ABIGBE) n'est pas loin de se renommer "Ciara gate" comme l'ont déjà fait certains de nos compatriotes. Chacun s'est fait son opinion, parfois partagée sur les résaux sociaux. Mais ce qui est important de noter, c'est qu'une situation du genre devrait nous interpeller tous sur les fondements de notre société, ses valeurs et jugements qu'elle porte sur ses membres, pendant qu'elle n'a rien fait pour les protéger. Cela devrait tous nous faire réfléchir, n'est-ce pas?
Quoiqu'il ne sied de s'attarder ou de danser sur le malheur d'autrui, j'ai jugé utile de publier l'une des réactions occasionnées par la ma dernière publication relative à ladite affaire, réaction venant d'un compatriote qui aurait subi des harcelements des services douaniers français, au lendemain de ladite affaire. Lisez plutôt.
"Je suis opérateur économique béninois et j'avoue que cette affaire loin jette un discrédit sur la méfiance des partenaires du monde entier vis à vis de nous béninois. Vous ne pouvez pas imaginer ce que les services douaniers disent de nous une fois à la descente de l'avion.
"Béninois. Les voilà.
Ils ont défié le système de contrôle de la France.
Donc vigilance".
S'en suit une fouille judicieuse avec l'idée qu'on pourrait trouver aussi de stupéfiants ds vos valises. J'avoue que ma réputation en tant que citoyen béninois a pris un coup et je ne sais même pas quelle diplomatie béninoise pourra faire changer la donne.
Chère compatriote Ciara. Tu as salis le réputation de toute une nation par cette sale besogne. Mais puisque connaissant les risques du métier tu as tout de même fait ce choix, nous autres compatriotes restons en union de prières pour toi." O. A.